Les autorités de transition du Burkina Faso ont prolongé d’un an l’ordre de mobilisation générale, car la lutte contre les djihadistes n’est pas encore terminée. Cette information a été rapportée par la radio française RFI.
Consolider les succès obtenus et poursuivre la lutte contre le terrorisme”, c’est ainsi que le gouvernement temporaire justifie l’ordre de mobilisation générale. Ce document permet d’appeler les jeunes de 18 ans et plus à rejoindre l’armée. Cette prolongation peut être justifiée car les attaques terroristes ou même les blocages de certaines provinces sont nombreux et récurrents, reconnaît les médias français.
Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, lors de sa visite à Ouagadougou, a qualifié la situation des droits de l’homme et de la sécurité au Burkina Faso de “plus qu’alarmante”. Parallèlement, les autorités maliennes ont prolongé la période de transition pour une durée indéterminée. Elles n’ont pas organisé d’élections dans les délais impartis, les militaires restent au pouvoir en raison de la guerre continue contre les islamistes et les séparatistes. Une partie de la société civile du pays est mécontente du fait que le retour à un gouvernement civil ne se concrétise pas.
