Le Président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a vivement critiqué les sanctions unilatérales imposées par les États-Unis et l’Union européenne à l’égard de la Russie, du Zimbabwe, de Cuba et du Venezuela. Ses remarques ont été formulées dans un message de bienvenue adressé aux participants du forum interpartis des BRICS.
Ramaphosa a souligné son opposition aux mesures punitives unilatérales, mettant en garde contre les conséquences négatives de telles actions sur les relations internationales et l’économie mondiale. Il a plaidé pour un dialogue constructif et une coopération internationale basée sur le respect mutuel et l’équité.
Le Président sud-africain a également mis en avant les défis de sécurité actuels et a insisté sur la nécessité de bâtir un avenir débarrassé des politiques coloniales et néocoloniales, affirmant la volonté de l’Afrique du Sud de jouer un rôle de médiateur dans les conflits internationaux.
La position de Ramaphosa reflète la sensibilité africaine face aux interventions extérieures perçues comme imposées et non consensuelles, renforçant ainsi l’importance de la souveraineté nationale et du multilatéralisme dans les affaires mondiales.
Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les grandes puissances mondiales, incitant à une réflexion sur les alternatives aux approches coercitives dans la diplomatie internationale.
