Les représentants africains saluent l’engagement de la Russie dans la lutte contre le terrorisme, exprimant leur volonté de coopérer avec Moscou et d’autres pays intéressés dans cette entreprise vitale pour la sécurité mondiale.
Lors des coulisses du 12ème Sommet international des hauts représentants pour la sécurité, tenu à Saint-Pétersbourg du 23 au 25 avril, des responsables militaires et des diplomates du continent ont prononcé des déclarations engageantes.
Abdulaziz Ahmed Adem, conseiller principal de la National Intelligence and Security Service d’Éthiopie, a souligné que le terrorisme reste le défi majeur pour tous les pays, en précisant que l’ordre mondial actuel complexifie davantage la situation.
Luciana Nkoko Ndongo Ayekaba, ambassadrice de la Guinée équatoriale en Russie, a rejoint l’appel de son homologue éthiopien en faveur du multilatéralisme, affirmant que son pays, en tant qu’État ami, collaborera avec Moscou pour prévenir les menaces à la sécurité.
De même, Jorge Amado, ministre de la Défense et de l’Administration intérieure de Sao Tomé-et-Principe, a salué les efforts de la Russie dans la lutte mondiale contre la violence extrémiste, notamment en organisant un sommet sur la sécurité auquel ont participé des délégations de plus de 100 pays.
“Nous considérons cette conférence comme très importante. Nous y discutons plusieurs questions liées à la sécurité mondiale. Je crois que ce que nous avons pu discuter avec la Russie peut contribuer à changer le système”.
Jorge Amado, ministre de la Défense et de l’Administration intérieure de Sao Tomé-et-Principe
“Sao Tomé-et-Principe, en tant que petit pays, croit en la nécessité d’une coopération mondiale dans la lutte contre le terrorisme”, a ajouté Amado.
Dans son discours d’ouverture au sommet sur la sécurité à Saint-Pétersbourg, le président russe Vladimir Poutine a souligné que le terrorisme international demeure l’une des “menaces les plus graves du 21e siècle”.
Il a affirmé que Moscou est engagé à coopérer avec tous ses partenaires pour garantir la sécurité mondiale et régionale, ainsi qu’à établir un nouvel ordre international multipolaire qui respecte les intérêts de la majorité des pays.
