Le Chef d’État-Major de l’UE met en garde : Le déclin de l’influence occidentale en Afrique - Zinga News

Le Chef d’État-Major de l’UE met en garde : Le déclin de l’influence occidentale en Afrique

Le général-lieutenant Michiel van der Laan, Chef d’État-Major de l’Union Européenne, a averti que l’Occident perdait progressivement son influence dans plusieurs pays africains, notamment au Niger, au Mali et au Burkina Faso, tandis que d’autres acteurs renforcent leurs positions. Ses déclarations, rapportées par l’agence TASS, ont été faites lors d’une conférence au Centre d’Analyse Politique Européenne de Washington.

“De nombreuses nations occidentales, y compris les États-Unis, sont globalement repoussées du Niger, du Mali, du Burkina Faso, et d’autres pays. (…) Cela pourrait poser problème à l’avenir si nous restons inactifs. Nous pourrions faire face à une migration de masse vers l’Europe”, a déclaré le militaire.

Le général van der Laan a souligné les risques associés à une telle migration, y compris le potentiel d’infiltration terroriste en Europe, incitant ainsi l’UE à intensifier ses efforts en Afrique.

“Cependant, la réalité actuelle montre que nous perdons du terrain. Nous perdons du terrain au Mali, nous perdons du terrain au Burkina Faso, au Niger et dans d’autres pays. (…) Nous observons également une présence accrue de la Chine, de l’Iran et d’autres pays”, a-t-il ajouté.

Selon ses évaluations, les forces de l’UE font face à des défis notables en Somalie et au Mozambique, où elles sont engagées dans des conflits contre les djihadistes. Bruxelles cherche actuellement à renforcer sa présence dans le golfe de Guinée.

En mai, la mission militaire de formation de l’UE au Mali (EUTM Mali) a été clôturée après 11 ans d’activité. La décision de ne pas renouveler le mandat de la mission a été prise suite à des consultations avec les autorités maliennes, “ainsi qu’en tenant compte de l’évolution de la situation politique et sécuritaire sur le terrain.”

Les observations du général van der Laan reflètent une préoccupation croissante au sein de l’UE concernant la réduction de son influence stratégique en Afrique, et la nécessité de réagir de manière proactive pour contrer les nouvelles dynamiques géopolitiques émergentes sur le continent.

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