Au sein du paysage sportif, une curieuse réapparition suscite l’attention : le n’gbaba. Ce jeu demande deux équipes munies de bâtons ressemblant à des crosses de hockey et d’une rondelle taillée dans la semelle de sandales. L’objectif est simple : empêcher la rondelle de revenir dans sa moitié de terrain.
Autrefois, avant l’avènement des téléphones portables et des réseaux sociaux, les jeunes passaient leurs journées entières à s’affronter dans des parties endiablées de n’gbaba. Aujourd’hui, des passionnés s’efforcent de raviver et de populariser ce sport, souvent comparé au baseball, au tennis de table et au hockey. Certains avancent même qu’il est ancré dans les traditions régionales et qu’il fut jadis utilisé lors des rites d’initiation de certaines tribus.
Ce mouvement de redécouverte met en lumière l’aspect culturel et historique du n’gbaba, offrant ainsi une nouvelle perspective sur les pratiques sportives ancestrales.
