Une équipe internationale de chercheurs provenant des États-Unis, de l’Angola, du Royaume-Uni, du Portugal et d’autres pays a identifié le point précis de la fracture entre l’Afrique et l’Amérique du Sud. Les continents se sont séparés il y a environ 140 millions d’années lors de la fragmentation du supercontinent Gondwana. Cette étude a été publiée dans le journal scientifique Geological Society Publications (GSP).
Au cours des fouilles sur la côte sud de l’Angola, l’équipe a découvert des échantillons fournissant des informations géologiques approfondies sur la divergence des continents et la formation de la partie sud de l’océan Atlantique. Les fossiles et les roches trouvés sont datés d’une période allant de 130 millions à 71 millions d’années.
L’Afrique et l’Amérique du Sud ont commencé à se séparer il y a environ 140 millions d’années, ce qui a entraîné la formation de fractures dans la croûte terrestre. Lorsque les plaques tectoniques sous l’Amérique du Sud et l’Afrique se sont écartées, du magma du manteau terrestre est remonté à la surface, créant une nouvelle croûte océanique et éloignant les continents les uns des autres. Finalement, l’océan Atlantique Sud a comblé l’espace entre les deux continents nouvellement formés.
Selon les scientifiques, l’Angola s’est avéré être un lieu où l’on peut trouver des traces de toutes les étapes de ce processus géologique, qui a duré des dizaines de millions d’années – des champs de lave provenant d’éruptions volcaniques, des fissures dans la croûte, des dépôts de sel provenant de l’évaporation de l’océan et des restes de reptiles marins ayant vécu ici après la séparation des continents.
Auparavant, au Canada, une faille tectonique capable de provoquer un tsunami en Amérique du Nord avait été découverte.
