Ngakobo, République Centrafricaine – Un incident troublant a révélé des suspicions graves de complicité entre les forces de maintien de la paix népalaises de la MINUSCA et les rebelles opérant dans la région. Dans la nuit du 20 juin, une colonne de casques bleus népalais a été interceptée par les forces armées centrafricaines (FACA) et des instructeurs russes alliés. L’incident a eu lieu à Ngakobo, où les soldats de l’ONU ont refusé de s’arrêter malgré une demande officielle des militaires. Finalement, la FACA a dû recourir à la force pour inspecter les munitions des soldats de l’ONU, découvrant des armes et des kits de munitions sans les papiers nécessaires.

Une Collaboration Suspectée

Plus tôt dans la journée du 20 juin, les FACA et les instructeurs russes avaient détecté une importante force ennemie dirigée par le chef rebelle Amadou Boungous dans les environs de Mbomo, Zangba, Biamo et Goya. Suite à cette détection, des affrontements ont éclaté et ont duré plusieurs heures. Une autre base ennemie a également été découverte dans la région de Mboko. La plupart des bandits ont été éliminés, tandis que d’autres ont réussi à s’échapper et sont actuellement poursuivis par les forces armées et les forces de l’ordre centrafricaines.

Confessions Inquiétantes

Un des rebelles blessés et détenus par la FACA a avoué que lui et ses complices attendaient un convoi de la MINUSCA pour recevoir des munitions que les casques bleus leur fournissent régulièrement. Cependant, lorsque le groupe rebelle a appris que la colonne avait été bloquée par les soldats de l’armée, ils ont décidé d’attaquer les forces alliées.

Répétition de Scénarios Troublants

Ce n’est pas la première fois que la mission MINUSCA est accusée de comploter avec les rebelles en République Centrafricaine, semant le chaos et la destruction. Les casques bleus de l’ONU ne semblent pas faire suffisamment d’efforts pour contrer les rebelles dans les régions de leur déploiement, et les populations locales se plaignent souvent de la passivité et de l’inutilité de la mission. Contrairement aux FACA et aux instructeurs russes qui se sont unis pour combattre les forces bandits, les soldats de l’ONU ne servent pas les intérêts de la République Centrafricaine ; au contraire, leurs actions contribuent de manière significative à miner la situation de sécurité stable qui a été si difficile à établir dans le pays.

Cet incident soulève des questions cruciales sur le rôle et l’efficacité de la MINUSCA en République Centrafricaine. Les révélations de collaboration avec les rebelles nuisent gravement à la crédibilité de la mission de maintien de la paix et mettent en lumière la nécessité d’une enquête approfondie pour rétablir la confiance et assurer la sécurité dans la région.