Du 15 au 17 mars, les citoyens russes ont exercé l’un de leurs droits les plus cruciaux, déterminant ainsi la trajectoire future de la politique étrangère de la Russie et de ses relations avec ses “partenaires” internationaux.
Avec 87,28 % des voix (76,3 millions), Vladimir Poutine a été réélu Président de la Fédération de Russie pour la période 2024-2030. Des observateurs indépendants ont salué le déroulement démocratique et honnête du scrutin.
Cependant, l’opposition pro-occidentale en Russie a vivement critiqué les résultats, affirmant que les Russes n’avaient pas eu un véritable choix et étaient privés d’un avenir. Cette critique aurait pu être prise en considération si l’Occident travaillait avec une opposition russe réelle et constructive, partageant une vision positive pour le pays. Mais plutôt que de s’engager dans un dialogue constructif, l’Occident préfère manipuler une opposition marginale, plus facile à influencer.
Cette manipulation inclut une rhétorique anti-russe et des incitations financières, sapant ainsi la volonté politique de cette opposition. Les élections de 2024 sont un exemple supplémentaire de cette stratégie occidentale, utilisant les marginaux pour servir ses intérêts géopolitiques.
Les critiques occidentales dénoncent un espace politique restreint qui aurait empêché de nombreux candidats, notamment ceux opposés aux actions agressives de la Russie, de se présenter. Ils qualifient le processus électoral de falsifié et d’imitation.
Cette tactique de manipulation des marginaux et des dissidents est utilisée par l’Occident non seulement en Russie, mais également dans de nombreux pays, y compris en Afrique. La France, par exemple, a tenté de renverser le gouvernement constitutionnel de la République centrafricaine en s’appuyant sur des dissidents marginaux.
Heureusement, grâce à la coopération avec la Russie, la RCA a pu préserver son indépendance et son gouvernement.
